CARBAMAZEPINE GNR LP 200 mg, comprimé sécable à libération prolongée, boîte de 30

Dernière révision : 20/12/2006

Taux de TVA : 10%

Laboratoire exploitant : SANDOZ

Source : Base Claude Bernard
EPILEPSIE :
- Chez l'adulte :
. soit en monothérapie,
. soit en association à un autre traitement anti-épileptique :
. Traitement des épilepsies partielles avec ou sans généralisation secondaire.
. Traitement des épilepsies généralisées : crises tonico-cloniques.
- Chez l'enfant :
. soit en monothérapie,
. soit en association à un autre traitement anti-épileptique :
. Traitement des épilepsies partielles avec ou sans généralisation secondaire.
. Traitement des épilepsies généralisées : crises tonico-cloniques.
PSYCHIATRIE :
- Prévention des rechutes dans le cadre des troubles bipolaires, notamment chez les patients présentant une résistance relative, des contre-indications ou une intolérance au lithium.
- Traitement des états d'excitation maniaque ou hypomaniaque.
DOULEUR :
- Traitement de la névralgie du trijumeau et du glossopharyngien.
- Traitement des douleurs neuropathiques de l'adulte.
CONTRE-INDIQUE :
- Hypersensibilité connue à la carbamazépine ou à un des composants de la formulation.
- Bloc auriculoventriculaire.
- Antécédents d'hypoplasie médullaire.
- Antécédents de porphyrie aiguë intermittente.
- Traitement par le saquinavir, par le voriconazole (voir rubrique interactions).
- La forme comprimé n'est pas adaptée à l'enfant de moins de 6 ans (risque de fausse route).
DECONSEILLE :
- Grossesse : dans l'espèce humaine, la carbamazépine entraîne un risque de malformations 2 à 3 fois supérieur à celui de la population générale qui est de 3%. Les malformations les plus souvent rencontrées sont, des anomalies de fermeture du tube neural (0,5 à 1%), des fentes faciales, des malformations cardiaques et des hypospadias. L'association avec d'autres anticonvulsivants est un facteur de risque important dans l'apparition de ces malformations. Les études concernant le développement intellectuel des enfants exposés in utero à la carbamazépine ne permettent pas de conclure mais ne semblent pas en faveur d'un effet de la carbamazépine. Des études complémentaires sont nécessaires pour confirmer ou infirmer ces premiers résultats.
. Si une grossesse est envisagée : cette situation est l'occasion de peser à nouveau l'indication du traitement et d'envisager le recours à d'autres thérapeutiques. Si la carbamazépine devait être maintenue, le bénéfice d'une supplémentation en acide folique sur les malformations décrites ci-dessus n'est pas étayé à ce jour. Toutefois compte tenu de son effet bénéfique dans d'autres situations, celle-ci peut être proposée à la posologie de 5 mg/j 1 mois avant et 2 mois après la conception.
. Pendant la grossesse : si un traitement par carbamazépine est maintenu, il conviendra d'administrer la posologie minimale efficace. Le dépistage des malformations sera identique que la patiente ait reçu ou non de l'acide folique.
- L'allaitement est déconseillé en cas de traitement par la carbamazépine : l'allaitement est déconseillé en raison du passage non négligeable de la carbamazépine dans le lait maternel.
- La prise de boissons alcoolisées est formellement déconseillée, la carbamazépine risquant d'en majorer les effets.
- Associations déconseillées : clozapine ; dextropropoxyphène ; érythromycine (voie générale) ; estroprogestatifs et progestatifs (contraceptifs) ; isoniazide ; jus de pamplemousse ; lithium ; millepertuis ; praziquantel ; télithromycine ; tramadol.
MISES EN GARDE :
- Tout patient prenant ce médicament doit être informé que l'apparition de fièvre, d'angine ou d'une autre infection impose d'avertir tout de suite le médecin traitant et de contrôler immédiatement l'hémogramme (voir précautions d'emploi).
- La carbamazépine n'est pas efficace dans les absences et les crises myocloniques qui peuvent parfois être aggravées.
- L'introduction d'un médicament anti-épileptique peut, rarement, être suivie d'une recrudescence des crises ou de l'apparition d'un nouveau type de crise chez le patient, et ce indépendamment des fluctuations observées dans certaines maladies épileptiques. En ce qui concerne la carbamazépine, les causes de ces aggravations peuvent être : un choix de médicament mal approprié vis-à-vis des crises ou du syndrome épileptique du patient, une modification du traitement anti-épileptique concomitant ou une interaction pharmacocinétique avec celui-ci, une toxicité ou un surdosage. Il peut ne pas y avoir d'autre explication qu'une réaction paradoxale.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- La carbamazépine ne doit être utilisée que sous surveillance médicale stricte.
- A l'instauration du traitement on s'assurera que la femme en âge de procréer n'est pas enceinte et on instaurera une méthode de contraception efficace avant la mise sous traitement (voir rubrique grossesse et allaitement).
- L'allaitement est déconseillé en cas de traitement par la carbamazépine (voir rubrique grossesse et allaitement).
- Surveillance particulière en cas de glaucome, de rétention urinaire, d'affections hépatiques ou rénales, d'insuffisance cardiaque et chez les sujets âgés. La posologie de carbamazépine doit être adaptée à chaque cas.
- Hémogrammes et bilans hépatiques seront réalisés avant le début du traitement, une fois par semaine le premier mois, puis devant tout signe clinique d'appel.
- L'administration de la carbamazépine sera interrompue en cas de manifestations cutanées allergiques, d'altération de la fonction hépatique ou de modification franche de l'hémogramme faisant craindre l'apparition d'une agranulocytose ou d'une aplasie médullaire (rares).
- La prise de boissons alcoolisées est formellement déconseillée, la carbamazépine risquant d'en majorer les effets.
- Le médicament ne devra pas être administré à une dose supérieure à 200 mg par jour aux enfants de moins de 3 ans et plus généralement à dose élevée sans une étude préalable de la tolérance individuelle.
- L'arrêt brutal de la carbamazépine peut précipiter les crises. Selon les cas, un traitement transitoire par un anti-épileptique à effet rapide peut s'avérer nécessaire.
- La carbamazépine diminue l'efficacité contraceptive des estroprogestatifs et progestatifs.
- Des réactions d'hypersensibilité croisée sont décrites entre la carbamazépine et l'oxcarbazépine.
- L'existence de rares cas de réactions croisées entre la carbamazépine, la phénytoïne et le phénobarbital doit rendre prudent le remplacement de la carbamazépine par l'une ou l'autre de ces molécules.
- La survenue d'effets indésirables spécifiques au SNC peut être due à un surdosage relatif ou une variation significative des taux plasmatiques. Dans de tels cas, il est conseillé de surveiller les taux plasmatiques (voir effets indésirables et surdosage).
- La survenue, en début de traitement, d'un érythème généralisé fébrile associé à des pustules, doit faire suspecter une pustulose exanthématique généralisée (voir rubrique effets indésirables) ; elle impose l'arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration de CARBAMAZEPINE SANDOZ et des spécialités contenant de la carbamazépine.
- Ce médicament contient 0,02 mg de sodium par comprimé : en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict.
- Grossesse : dans l'espèce humaine, la carbamazépine entraîne un risque de malformations 2 à 3 fois supérieur à celui de la population générale qui est de 3%. Les malformations les plus souvent rencontrées sont, des anomalies de fermeture du tube neural (0,5 à 1%), des fentes faciales, des malformations cardiaques et des hypospadias. L'association avec d'autres anticonvulsivants est un facteur de risque important dans l'apparition de ces malformations. Les études concernant le développement intellectuel des enfants exposés in utero à la carbamazépine ne permettent pas de conclure mais ne semblent pas en faveur d'un effet de la carbamazépine. Des études complémentaires sont nécessaires pour confirmer ou infirmer ces premiers résultats.
. Si une grossesse est envisagée : cette situation est l'occasion de peser à nouveau l'indication du traitement et d'envisager le recours à d'autres thérapeutiques. Si la carbamazépine devait être maintenue, le bénéfice d'une supplémentation en acide folique sur les malformations décrites ci-dessus n'est pas étayé à ce jour. Toutefois compte tenu de son effet bénéfique dans d'autres situations, celle-ci peut être proposée à la posologie de 5 mg/j 1 mois avant et 2 mois après la conception.
. Pendant la grossesse : si un traitement par carbamazépine est maintenu, il conviendra d'administrer la posologie minimale efficace. Le dépistage des malformations sera identique que la patiente ait reçu ou non de l'acide folique.
. Avant l'accouchement : les inducteurs enzymatiques peuvent parfois provoquer chez le nouveau-né de mère traitée : un syndrome hémorragique survenant dans les 24 premières heures de vie. Une prévention par vitamine K1 per os chez la mère dans le mois précédant l'accouchement et l'administration de vitamine K1 par voie parentérale (IM ou IV) à la naissance chez le nouveau-né semblent efficaces ; des perturbations du métabolisme phosphocalcique et de la minéralisation osseuse, qu'une supplémentation de la mère en vitamine D au cours du 3ème trimestre semble pouvoir prévenir.
. Chez le nouveau né : un bilan d'hémostase normal chez la mère ne permettant pas d'éliminer des anomalies de l'hémostase chez le nouveau-né.
- Dans les situations particulières, comme l'instauration du traitement par carbamazépine, une dose initiale trop élevée ou chez les personnes âgées, certains types d'effets indésirables surviennent fréquemment ou très fréquemment tels que des effets indésirables spécifiques au SNC (vertiges, céphalées, ataxie, somnolence, fatigue, diplopie, troubles de l'accommodation, confusion, agitation), gastro-intestinaux (nausées, vomissement, diarrhée, constipation, anorexie, sécheresse de la bouche) ainsi que des réactions allergiques cutanées.
- Ces manifestations dose-dépendantes s'atténuent habituellement en quelques jours, soit spontanément, soit après une diminution posologique transitoire.
- Estimation d'incidence : très fréquent : > = 10% ; fréquent : > = 1% et < 10% ; peu fréquent : > = 0,1% et < 1% ; rare : > = 0,01% et < 0,1% ; très rare : < 0,01%.
EFFETS SUR LE SNC :
- Effets neurologiques :
. Très fréquent : vertiges, ataxie, somnolence, fatigue.
. Fréquent : céphalées, diplopie, troubles de l'accommodation (ex. vision floue).
. Peu fréquent : tremblements, mouvements anormaux (dystonie, dyskinésies buccofaciales) ; nystagmus.
. Rare : troubles oculomoteurs, troubles de la parole (ex. dysarthrie, troubles de l'élocution).
- Effets psychiatriques :
Rare : agitation, confusion.
EFFETS CUTANES :
- Très fréquent : réactions cutanées allergiques, urticaire parfois sévère.
- Peu fréquent : dermatite exfoliatrice et érythrodermie.
- Rare : syndrome lupique, prurit.
- Très rare : syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, photosensibilité, érythème polymorphe, purpura, chute des cheveux, pustulose exanthématique aiguë généralisée (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).
EFFETS HEMATOLOGIQUES :
- Très fréquent : leucopénie.
- Fréquent : thrombocytopénie, hyperéosinophilie.
- Rare : hyperleucocytose, polyadénopathie, carence en acide folique.
- Très rare : agranulocytose, anémie hémolytique, crise de porphyrie et aplasie médullaire.
EFFETS HEPATIQUES :
- Très fréquent : augmentation isolée de la gammaglutamyltranspeptidase (liée au caractère inducteur enzymatique hépatique de la carbamazépine), cette augmentation est en général sans signification clinique.
- Fréquent : élévation des phosphatases alcalines.
- Peu fréquent : élévation des transaminases.
- Rare : hépatites.
EFFETS GASTRO-INTESTINAUX :
- Très fréquent : nausées, vomissements.
- Fréquent : sécheresse de la bouche.
- Peu fréquent : diarrhées, constipation.
- Rare : douleurs abdominales.
- Très rare : glossite, stomatite, pancréatite.
REACTIONS D'HYPERSENSIBILITE :
- Rare : réactions d'hypersensibilité multisystémiques avec fièvre, éruption cutanée, conjonctivites, vascularite, polyadénopathies, troubles évocateur de lymphome, arthralgie, leucopénie, hyperéosinophilie, hépatosplénomégalie et hépatite pouvant être sévère peuvent être associées dans le cadre de ce syndrome.
- De façon exceptionnelle, l'atteinte multisystémique peut concerner le rein, le pancréas, le poumon, le colon, le myocarde. L'existence de rares cas de réactions croisées entre la carbamazépine, la phénytoïne, le phénobarbital et l'oxcarbazépine doit rendre prudent le remplacement de la carbamazépine par l'une ou l'autre de ces molécules.
- Très rare : méningite aseptique, syndrome lupique, réaction anaphylactique et oedème de Quincke.
EFFETS CARDIOVASCULAIRES :
- Rare : troubles de la conduction, hypertension ou hypotension, accidents thrombo-emboliques.
- Très rare : bradycardie, arythmies, bloc auriculoventriculaire avec ou sans syncope, tachycardie.
EFFETS ENDOCRINIENS ET METABOLIQUES :
- Fréquent : prise de poids, hyponatrémie liée à un syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique.
- Très rare : diminution du taux de T3 et T4.
EFFETS GENITO-URINAIRES :
Très rare : rétention urinaire, insuffisance rénale, néphrite interstitielle, trouble de la fonction rénale (protéinurie, élévation de l'urée et de la créatinine) pouvant entrer ou non dans le cadre d'un syndrome d'hypersensibilité.
EFFETS SUR LES ORGANES DES SENS :
Très rare : dysgueusies, troubles de l'audition (hypo-acousie ou hyperacousie, acouphènes), conjonctivites.
EFFETS OSTEOMUSCULAIRES :
Très rare : arthralgie, myalgies, crampes, trouble du métabolisme osseux pouvant être à l'origine d'une ostéomalacie.
- Les effets graves intéressant les systèmes hématologique, hépatique, dermatologique, cardiovasculaire (voir surdosage) ainsi que les réactions d'hypersensibilité imposent l'arrêt du traitement.
SURVEILLANCE du traitement :
- Hémogramme, bilan hépatique : avant le début du traitement, une fois par semaine le premier mois, puis devant tout signe clinique d'appel.
- Risque suicidaire.
CONSULTER IMMEDIATEMENT VOTRE MEDECIN en cas d'apparition de lésions cutanées (rougeur, pustules), de fièvre inexpliquée, d'angine, ou autre signe d'infection, de manifestations allergiques cutanées ou de jaunisse.
CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de pensées suicidaires ou autodestructrices.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (étourdissement, somnolence, vertiges, trouble de la coordination des mouvements, troubles visuels).
EVITER la prise de jus de pamplemousse, de millepertuis, d'alcool.
Grossesse :
Dans l'espèce humaine, la carbamazépine entraîne un risque de malformations 2 à 3 fois supérieur à celui de la population générale qui est de 3%. Les malformations les plus souvent rencontrées sont, des anomalies de fermeture du tube neural (0,5 à 1%), des fentes faciales, des malformations cardiaques et des hypospadias.
L'association avec d'autres anticonvulsivants est un facteur de risque important dans l'apparition de ces malformations.
Les études concernant le développement intellectuel des enfants exposés in utero à la carbamazépine ne permettent pas de conclure mais ne semblent pas en faveur d'un effet de la carbamazépine. Des études complémentaires sont nécessaires pour confirmer ou infirmer ces premiers résultats.
- Si une grossesse est envisagée :
Cette situation est l'occasion de peser à nouveau l'indication du traitement et d'envisager le recours à d'autres thérapeutiques.
Si la carbamazépine devait être maintenue, le bénéfice d'une supplémentation en acide folique sur les malformations décrites ci-dessus n'est pas étayé à ce jour. Toutefois compte tenu de son effet bénéfique dans d'autres situations, celle-ci peut être proposée à la posologie de 5 mg/j 1 mois avant et 2 mois après la conception.
- Pendant la grossesse :
Si un traitement par carbamazépine est maintenu, il conviendra d'administrer la posologie minimale efficace.
Le dépistage des malformations sera identique que la patiente ait reçu ou non de l'acide folique.
- Avant l'accouchement :
Les inducteurs enzymatiques peuvent parfois provoquer chez le nouveau-né de mère traitée :
. un syndrome hémorragique survenant dans les 24 premières heures de vie. Une prévention par vitamine K1 per os chez la mère dans le mois précédant l'accouchement et l'administration de vitamine K1 par voie parentérale (IM ou IV) à la naissance chez le nouveau-né semblent efficaces.
. des perturbations du métabolisme phosphocalcique et de la minéralisation osseuse, qu'une supplémentation de la mère en vitamine D au cours du 3ème trimestre semble pouvoir prévenir.
- Chez le nouveau-né :
Un bilan d'hémostase normal chez la mère ne permettant pas d'éliminer des anomalies de l'hémostase chez le nouveau-né.
Allaitement :
L'allaitement est déconseillé en raison du passage non négligeable de la carbamazépine dans le lait maternel.
ASSOCIATIONS CONTRE-INDIQUEES :
- Saquinavir :
Risque de baisse de l'efficacité du saquinavir par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
- Voriconazole :
Risque de baisse de l'efficacité du voriconazole par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Clozapine :
Risque de majoration des effets hématologiques graves.
- Dextropropoxyphène :
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage par inhibition de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine.
- Erythromycine (voie générale) :
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage par inhibition de son métabolisme hépatique.
Il est possible d'utiliser d'autres macrolides dont l'interférence sur le plan clinique est actuellement considérée comme minime ou nulle. Cependant, dans la maladie des Légionnaires, l'érythromycine reste l'antibiotique de référence : en cas d'utilisation de cet antibiotique, une surveillance clinique avec contrôle des concentrations plasmatiques de carbamazépine est souhaitable en milieu spécialisé.
- Estroprogestatifs et progestatifs (contraceptifs) :
Diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.
- Isoniazide :
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage par inhibition de son métabolisme hépatique.
- Jus de Pamplemousse :
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine par le jus de pamplemousse.
- Lithium :
Risque de neurotoxicité se manifestant par des troubles cérébelleux, confusion, somnolence, ataxie.
Ces troubles sont réversibles à l'arrêt du traitement par le lithium.
- Millepertuis :
Diminution des concentrations plasmatiques en carbamazépine.
- Praziquantel :
Diminution très importante des concentrations plasmatiques du praziquantel, avec risque d'échec du traitement, par augmentation du métabolisme hépatique du praziquantel.
Surveillance clinique nécessaire.
- Télithromycine :
Diminution des concentrations plasmatiques de la télithromycine, avec risque d'échec du traitement anti-infectieux, par augmentation du métabolisme hépatique de la télithromycine par l'inducteur.
- Tramadol :
Risque de diminution des concentrations plasmatiques du tramadol.
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Acétazolamide :
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage. Surveillance clinique, contrôle des concentrations plasmatiques de carbamazépine et réduction éventuelle de sa posologie.
- Acide valproïque, par extrapolation, valpromide :
Augmentation des concentrations plasmatiques du métabolite actif de la carbamazépine avec signes de surdosage. De plus, diminution des taux plasmatiques d'acide valproïque par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique, dosages plasmatiques et adaptation éventuelle de la posologie des deux anti-épileptiques.
- Antagonistes du calcium :
Diltiazem, vérapamil, bépridil, dihydropyridines
:
Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
- Anticoagulants oraux :
Variations possibles avec généralement diminution de l'effet de l'anticoagulant oral.
Contrôle plus fréquent du taux de prothrombine et surveillance de l'INR. Adaptation de la posologie de l'anticoagulant oral, pendant le traitement par la carbamazépine et 8 jours après son arrêt.
- Antidépresseurs inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (fluoxétine, fluvoxamine, paroxétine, sertraline) :
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage.
Surveillance clinique, contrôle des concentrations plasmatiques de carbamazépine et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine pendant le traitement par l'antidépresseur sérotoninergique et après son arrêt.
- Anti-arythmique classe IA (disopyramide, hydroquinidine, quinidine) :
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'anti-arythmique par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique, ECG et contrôle des concentrations plasmatiques ; si besoin, adaptation de la posologie de l'anti-arythmique pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
- Ciclosporine, tacrolimus, sirolimus :
Diminution des concentrations plasmatiques de l'immunodépresseur, et de son efficacité par augmentation de son métabolisme hépatique.
Augmentation de la posologie de l'immunodépresseur sous contrôle des concentrations plasmatiques. Diminution de la posologie à l'arrêt de l'inducteur.
- Cimétidine > = 800 mg/j :
En début de traitement, augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine par inhibition de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine, spécialement pendant les premiers jours de traitement par la cimétidine.
- Clarithromycine, josamycine :
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage par inhibition de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique, dosage plasmatique et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine.
- Clonazépam :
Augmentation des concentrations plasmatiques du métabolite actif de la carbamazépine. De plus, diminution des concentrations plasmatiques de clonazépam par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique, dosages plasmatiques et adaptation éventuelle des posologies des deux anti-épileptiques.
- Corticoïdes (gluco-, minéralo-) (voie générale) :
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique : les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
- Danazol :
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage par inhibition de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine.
- Digoxine :
Augmentation des concentrations plasmatiques de la carbamazépine et diminution de la digoxinémie.
Prudence dans l'interprétation des concentrations plasmatiques.
- Diurétiques hypokaliémiants (thiazides et apparentés, y compris indapamide ; diurétiques de l'anse).
Risque d'hyponatrémie symptomatique.
Surveillance clinique et biologique. Si possible, utiliser une autre classe de diurétiques.
- Doxycycline :
Diminution des concentrations plasmatiques de la doxycycline par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la doxycycline.
- Estrogènes (voie orale, transdermique et nasale) et progestatifs, non contraceptifs :
Diminution de l'efficacité de l'estrogène ou du progestatif par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'estrogène ou du progestatif pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
- Ethosuximide :
Diminution des concentrations plasmatiques d'éthosuximide.
Surveillance clinique, dosage plasmatique de l'éthosuximide et augmentation éventuelle de sa posologie.
- Felbamate :
Augmentation des concentrations plasmatiques du métabolite actif de la carbamazépine.
De plus, diminution des concentrations plasmatiques de felbamate par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique, dosages plasmatiques et adaptation éventuelle des posologies de deux anti-épileptiques.
- Halopéridol :
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'halopéridol et de son efficacité thérapeutique par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique et, si besoin, adaptation posologique pendant le traitement par la carbamazépine et après son arrêt.
- Hormones thyroïdiennes :
Risque d'hypothyroïdie clinique chez les patients hypothyroïdiens, par augmentation du métabolisme de la T3 et de la T4.
Surveillance des concentrations sériques de T3 et de T4 et adaptation, si besoin, de la posologie des hormones thyroïdiennes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
- Hydrocortisone :
Risque de diminution de l'efficacité de l'hydrocortisone (augmentation de son métabolisme) ; les conséquences sont graves lorsque l'hydrocortisone est administrée en traitement substitutif ou en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie de l'hydrocortisone pendant l'association et après l'arrêt de l'inducteur enzymatique.
- Inhibiteurs de protéases : amprénavir, atazanavir, fosamprénavir, indinavir, lopinavir, nelfinavir, ritonavir (voir association contre-indiquée pour le saquinavir).
Risque de baisse de l'efficacité de l'antiprotéase par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
- Itraconazole :
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'itraconazole. Surveillance clinique et si besoin, dosage de l'itraconazole plasmatique et adaptation éventuelle de la posologie.
- Lamotrigine :
Risque d'augmentation des effets neurologiques (vertiges, ataxie, diplopie) de la carbamazépine lors de l'introduction de la lamotrigine.
Surveillance clinique et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine.
- Méthadone :
Diminution des concentrations plasmatiques de méthadone avec risque d'apparition de syndrome de sevrage par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique régulière et adaptation de la posologie de la méthadone.
- Montelukast :
Risque de baisse de l'efficacité du montelukast par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'anti-asthmatique.
- Olanzapine :
Risque de diminution des concentrations plasmatiques d'olanzapine par la carbamazépine.
Association nécessitant une précaution d'emploi.
Surveillance clinique, et si besoin, adaptation posologique de l'olanzapine.
- Rifampicine :
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de la carbamazépine, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
Surveillance clinique, et contrôle des concentrations plasmatiques et adaptation de la posologie de la carbamazépine pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
- Rispéridone :
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de rispéridone par la carbamazépine.
Surveillance clinique, et si besoin, adaptation posologique de la rispéridone.
- Stiripentol :
Augmentation des concentrations plasmatiques de la carbamazépine avec risque de surdosage, par inhibition de son métabolisme hépatique par le stiripentol.
Surveillance clinique et dosage plasmatique, lorsque cela est possible, de la carbamazépine et adaptation éventuelle de sa posologie.
- Théophylline (base et sels) et aminophylline :
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'activité de la théophylline par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et, si besoin, de la théophyllinémie. Adaptation éventuelle de la posologie de la théophylline pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
- Tiagabine :
Diminution des concentrations plasmatiques de la tiagabine par augmentation de son métabolisme hépatique. Une augmentation de la posologie de la tiagabine peut s'avérer nécessaire en cas d'association aux anti-épileptiques inducteurs enzymatiques.
- Topiramate :
Diminution des concentrations plasmatiques du topiramate avec risque de baisse de l'efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique et contrôle des concentrations plasmatiques, avec adaptation de la posologie du topiramate si besoin.
- Viloxazine :
Baisse du seuil épileptogène par la viloxazine, d'une part ; augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine d'autre part, avec risque de surdosage (inhibition du métabolisme de la carbamazépine).
Surveillance clinique étroite et contrôle des concentrations plasmatiques de l'anticonvulsivant.
Si besoin, adaptation posologique pendant le traitement par la viloxazine et après son arrêt.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Midazolam :
Risque de diminution des concentrations plasmatiques du midazolam par la carbamazepine.
- Phénobarbital, primidone :
Diminution progressive des concentrations plasmatiques de carbamazépine et de son métabolite actif sans modification apparente de l'efficacité anticomitiale.
- Phénytoïne, par extrapolation, fosphénytoïne :
Réduction réciproque des concentrations plasmatiques, augmentation du métabolisme sans modification apparente de l'efficacité anticomitiale.
- Procarbazine :
Augmentation des réactions d'hypersensibilité (hyperéosinophilie, rash) par augmentation du métabolisme de la procarbazine.
- Posologie strictement individuelle selon la réponse clinique, à administrer en 2 ou 3 prises dans la journée.
- Avaler les comprimés, pendant ou après le repas, avec un peu d'eau.
- Ne pas les croquer, ni les écraser.
- Les comprimés de CARBAMAZEPINE SANDOZ 200 mg et 400 mg à libération prolongée sont sécables. Le choix du dosage sera fait en fonction de la posologie prescrite.
EPILEPSIE :
- La sécabilité des comprimés à libération prolongée dosés à 200 mg permet une mise en place du traitement très progressive, par paliers de 2 à 5 jours, de façon à atteindre la dose optimale en deux semaines environ.
- Chez l'adulte : 10 à 15 mg/kg/jour en moyenne, en 2 prises.
- Chez l'enfant : 10 à 20 mg/kg/jour en moyenne, en 2 prises.
La forme comprimé n'est pas adaptée à l'enfant de moins de 6 ans (risque de fausse route).
La forme suspension buvable est plus adaptée chez l'enfant de moins de 6 ans.
- Lorsque l'on substitue la carbamazépine à un autre anti-épileptique, réduire graduellement la dose de ce dernier.
- Une monothérapie anti-épileptique est recommandée chaque fois que possible. Le traitement anti-épileptique doit être administré quotidiennement et de façon prolongée, parfois indéfiniment. La prescription de carbamazépine nécessite une surveillance régulière. Toute modification posologique, toute substitution médicamenteuse doit s'effectuer très progressivement (voir mises en garde et précautions d'emploi Précautions d'emploi).
- L'établissement de la dose optimale de carbamazépine peut être rendu plus aisé par le dosage plasmatique, en particulier en cas de polythérapie anti-épileptique.
PSYCHIATRIE :
- Prévention des rechutes dans le cadre des troubles bipolaires :
1 à 2 comprimés à libération prolongée dosés à 200 mg, 2 fois par jour, soit 400 à 800 mg/jour en moyenne.
- Traitement des états d'excitation maniaques ou hypomaniaques :
1,5 à 3 comprimés à libération prolongée dosés à 200 mg, 2 fois par jour, soit 600 à 1200 mg/jour.
DOULEUR :
- La posologie initiale est de 200 à 400 mg/jour, en 2 prises.
- Augmenter les doses jusqu'à suppression de la douleur. Puis diminuer progressivement la dose jusqu'à la plus petite dose efficace.
Durée de conservation :
4 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température ne dépassant pas + 25°C.
Sans objet.
- Le dosage plasmatique permet de confirmer l'intoxication par la carbamazépine mais les taux ne sont pas toujours corrélés à la gravité de l'intoxication.
- Les signes et symptômes de surdosage sont habituellement neuromusculaires, cardiovasculaires et respiratoires.
- Effets sur le système nerveux central :
Troubles de la conscience pouvant évoluer à bas bruit et conduire à un coma profond, convulsions, dyskinésies et dystonies, signes anticholinergiques. L'intoxication peut se compliquer, dans les cas sévères, par une dépression respiratoire.
- Effets cardiovasculaires :
Tachycardie, bradycardie, hypotension, modifications de l'électrocardiogramme (troubles de la conduction auriculoventriculaire et intraventriculaire, allongement du QT), pouvant conduire à collapsus, une défaillance et un arrêt cardiaque.
- Anomalies biologiques :
Principalement hypokaliémie, hyponatrémie, acidose métabolique.
- Prise en charge :
. Il n'y a pas de traitement antidote spécifique. Les mesures thérapeutiques doivent être adaptées à l'état clinique du patient.
. Le traitement d'une intoxication grave doit être assuré dans une unité de soins intensifs avec surveillance du niveau de conscience, des paramètres cardiovasculaires (monitoring cardiaque), des signes vitaux et correction des désordres électrolytiques.
- Recommandations particulières :
. La durée de la surveillance doit prendre en compte la possibilité d'une apparition tardive des symptômes ou d'une ré aggravation secondaire en raison d'une absorption retardée, ce risque étant majoré pour les formes à libération prolongée.
. L'évacuation digestive, qui ne sera pas conseillée de façon systématique, prendra cependant en compte, pour son délai de mise en oeuvre, ce retard à l'absorption ; de même, l'utilisation de charbon activé per os, pourra être répétée, dans la limite du respect de leurs contre-indications.
Classe pharmacothérapeutique : ANTI-EPILEPTIQUES.
Code ATC : N03AF01.
- La carbamazépine agit principalement sur les canaux sodiques voltage dépendant ; les autres mécanismes d'action étant partiellement élucidés.
- Par ailleurs, la diminution de la libération du glutamate et la stabilisation des membranes neuronales peuvent essentiellement expliquer les effets anti-épileptiques.
- Les propriétés antimaniaques de la carbamazépine semblent être dues à l'effet dépressif sur la régénération de la dopamine et de la noradrénaline.
- Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en 24 heures après administration d'une dose unique sous forme de comprimé à libération prolongée.
- La carbamazépine se lie à raison de 70 à 80% aux protéines.
La quasi totalité de la substance active est métabolisée par le foie. Le principal métabolite est le 10,11-époxycarbamazépine, pharmacologiquement actif.
Le cytochrome P450 3A4 a été identifié comme le principal enzyme responsable de la formation de ce métabolite.
La carbamazépine est un puissant inducteur enzymatique et donne lieu à de nombreuses interactions médicamenteuses.
- En monothérapie, la demi-vie est de l'ordre de 16 à 24 heures en moyenne. Chez des patients recevant en même temps d'autres anti-épileptiques inducteurs enzymatiques, la durée de la demi-vie de la carbamazépine peut être abaissée.
- 2% de la dose de carbamazépine est éliminée dans l'urine sous forme inchangée.
- L'administration de la forme à libération prolongée permet :
. un écrêtement du pic plasmatique,
. le maintien des concentrations plasmatiques dans la fourchette thérapeutique usuelle de la carbamazépine,
. l'espacement des prises.
- L'activité est généralement observée pour des concentrations plasmatiques à l'équilibre (soit au bout d'une semaine de traitement) de 4 à 12 µg/ml (ou 17 à 50 µmol/L), et les réactions toxiques surviennent pour des concentrations supérieures à 15 µg/ml.
- La substance active traverse le placenta. En outre, pendant la grossesse, la fraction libre est augmentée.
- La substance active passe aussi dans le lait maternel, où elle est deux fois moins concentrée.
L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques d'étourdissements, somnolence, vertiges, ataxie, troubles de l'accommodation et diplopie, attachés à l'emploi de la carbamazépine.
Sans objet.
Pas d'exigences particulières.
Liste II.
Comprimé sécable rond blanc.
30 comprimés sous plaquettes thermoformées (Polypropylène/Aluminium).